
1er juin
Je reprends le train JR qui m'emmène à Nobeoka, à 1h30. Là je dépose mes affaires dans un hôtel près de la gare (APA Hotel) peu onéreux dans lequel j'ai réservé une petite chambre pour 2 nuits, avant de continuer sur Takachiho ! Une fois les affaires déposées, je file au nord, sur la tombe de Niningi-no-Mikoto, et là je découvre un petit musée préfectoral dédié à Saigo Takamori. Une fois mes hommages & prières effectuées, je m'y rends pour y faire quelques clichés souvenirs! Une femme du coin me sert de guide pour me conduire jusqu'au Kofun, et en profite pour m'entendre réciter sutra & mantra ? Elleme dira par la suite se rendre tous les ans en excursion, au pèlerinage de Shikoku ! Ayant un peu de temps jusqu'à 15 heures, je monte au temple shingon qui surplombe la ville. Il y a une statue du moine Kobo Daishi d'une dizaine de mètres de haut ! Là en redescendant, je croise deux femmes d'un âge certain qui n'hésitent pas à m'arrêter pour faire la conversation ! De retour à l’hôtel, je me change, et vais jusqu'au Seven-Eleven prendre eau et nourriture !
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2 juin
La nuit fut bonne ! La cheville et le pied dégonflent durant la nuit ! Ca va me faire du bien de rester à la chambre, rédiger mes commentaires, par ce temps de pluie. La pluie devrait être plus forte dans l'après-midi. Il est 11 heures, et je suis en train de mettre en ligne la suite du blog ! Quelques pas cet après-midi, et demain, je me rends sur Takachiho lorsque la pluie sera partie ! Les cascades plongeant ds la rivière devraient être magnifiques ! J'ai hâte d'y être. Je pense y passer deux nuits, afin de bien profiter du site et de pouvoir bénéficier encore du wifi !
3 juin
j'arrive vers midi à Takachiho ! C'est une petite ville de montagne, très connue au Japon, car c'est l'un des endroits les plus sacrés du shintoisme. Je me rends en taxi, car la caverne dans laquelle la déesse Amatersu Ominkami est restée recluse, se trouve dans un hameau à 8 kms de là ! Pas beaucoup de bus pour s 'y rendre. Là je donne mes rouleaux et carnets afin d'y apposer les sceaux. Je vais prier au sanctuaire d'Amenoiwa. Je profite d'un groupe de visiteurs nippons pour être invité avec eux et bénéficier du prêtre-guide qui nous raconte l'histoire du lieu. Nous faisons le tour du sanctuaire, et le kanushi explique que la véritable grotte, dissimilée par une végétation luxuriante, se trouve dans le prolongement du sens des planches du plafond. Une fois la visite terminée, je me rends un peu en contre-bas, dans une caverne sacrée, plus accessible que la précédente ! Je suis très surpris des petits tas de pierres dissimulés dans toute la caverne et alentours ! Je fais entendre les sons de la conque, pour le plus grand plaisir des personnes présentes. Je rentre et me rends de suite à un autre sanctuaire au centre ville de Takachiho. On me signale que le soir à 8 heures s'y dérouleront des danses sacrées (kagura). Je prends note et redescends vers les gorges de la rivière : là se trouve un spot particulier que je voulais absolument voir de mes yeux !
Des cascades se jetant dans les gorges de la rivière ! Une foule de touristes s'y trouve déjà ! Je me faufile en tenue, et me retrouve à devoir ramer pour faire des photos de très près. Après 30 minutes à pagayer avec une rame, car mon bras gauche, à cause de mon hémiplégie, n'est pas synchro, je rentre à l’hôtel, et me change. Une fois le « mompei » enfilé, je sors pour aller voir les Kagura.
A 19 heures, je suis le premier dans la salle qui en une heure se remplit d'une centaine de touristes! Nous aurons droit à 4 danses : celle du dieu-démon qui recherche où a bien pu se cacher Amaterasu, celle d'Uzume qui essaye de distraire la déesse, sans succès ! Cette danse est très sage, par rapport à celle qu'il me reste en mémoire depuis des vies antérieures, et où Uzume etait beaucoup plus trivial ! Ensuite nous aurons droit à celle du Dieu/ogre Totori qui arrache la porte conçue spécialement à Togakushi ! Puis ce sera la danse du Goshintai ! Une danse censée expliquer qu'un couple divin souhaitant partager ensemble un alcool, se retrouve à vouloir coucher avec tout le monde... les effets de l'alcool montrés en « vertus », ce n'est pas pour moi. Mais cette vision de l'acte sexuel, comme faisant parie des plaisirs de ce monde, me satisfait ! Néanmoins pourquoi avoir besoin de l'acool pour cela ? A la fin de la danse, la maîtresse de maison prend sur ses épaules toute la vaisselle, et qu'il soit homme ou démon, le mâle s'en tire toujours au mieux. Je quitte la salle le dernier
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4 juin
Si hier, malgré un temps couvert avec des éclaircies, j'ai bien fait de tout faire les excursions prévues sur Takachiho ! Il pleut toute la journée, et j'en profite pour rédiger mon journal, envoyer les photos sur FB. Je me renseigne comment me rendre au sanctuaire du Mt Aso : il me faudra passer par l'aéroport de Kumamoto, attendre un autre bus durant deux heures, pour arriver vers les 15h30. J'espère qu'avec l'office de tourisme d'Aso, je pourrai trouver un hébergement dans les temps pour demain soir. Ce soir, je me fais un Kaseiki-ryori car hier soir, rien que de voir l'air heureux eux des personnes qui y dînaient, ca m'a fait saliver !
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5 juin
En bas des crêtes acéracées du Mt Aso, là où l'on sort du pèlerinage de l'entrée en montagne, le bus fait une brève halte et j'ai le temps de refaire la photo tant désirée avec cet escalier de pierres bordé de lanternes. Changement de bus à l'aéroport, et je profite du wifi pour envoyer un message à Ayako T pour la prévenir de mon arrivée éminente ; car une fois au sanctuaire d'Aso, de la ville de Kumamoto, je prendrai un bus direct pour Nagsaki, et devrai arriver vers les 21h30 ! J'arrive au sanctuaire d'Aso vers la mi-journée. Il est en pleine réfection à cause du tremblement de Kumamoto, survenu il y a 2 ans. Tout devrait être reconstruit dans cinq ans ! Il faudra plus de 7 billions de yens pour l'ensemble des bâtiments, mais à elle seule il faudra 17 billions yens pour la porte qui était un trésor national ! Beaucoup de chinois arpentent les allées du sanctuaire. Je ne m'attarde pas et repars direction Nagasaki.
J'arrive vers 21h30 et me rends directement à l'hotel TOYOKO-IN qui comporte un coin spécial pour laver ses affaires. Le prix est des plus intéressants en plus. Je vais y passer 3 nuits, le temps de rencontrer Ayako et de visiter un peu la ville. Ayako m'a laisser u message sur FB, comme quoi le lendemain , elle est libre de midi à 16h.
6 juin
Comme j'ai la matinée de libre, j'en profite pour me rendre au « Parc-de-la-Paix » afin n de prier pour tous ceux qui sont décédés de la bombe du 9 aout 1945 ! Le parc est plein d'étudiants et de taïwanais. Une fois la visite achevée, j'en profite pour me rendre au musée chinois qui est aussi un temple confucéens dédié au maitre Kong. J'arrive et là pas de moines ni de prêtre ! C'est un édifice municipal, certes superbe, qui explique les grands principes de Confucius/Maitre Kong. Il est presque midi et je saute dans un taxi pour revenir à l’hôtel. J'ai juste le te:mps de déposer mes affaires et Ayako san est déjà là. Je reste en blanc, et nous allons déjeuner chez un ami de Christophe G, qui vit à Nagasaki depuis 15 ans et a monté une crêperie ! Ses crêpes de sarrasin sont de la dentelle comme j'ai rarement mangé, même en Bretagne. « La Classe », le resto fait le plein ! Après avoir félicité Patrick, nous partons afin de visiter le temple Shofuji, un temple bouddhiste, d'influence très chinoise, de l 'école ch'an Obaku, affilié au temple-mère Manpukuji de Kyoto. L’architecture n'est pas du tout japonaise et suis très surpris des divinités enchâssées. Sakyamuni buddha et ses rakkans, Kantei-Kannon dans un autre bâtiment avec Ishanaten ! Dans le batiment le plus haut, c'est la déesse Maso, protectrice des marins qui est entourée de 2 démons à peau bleue ! Ces derniers ne sont pas des oni, mais des dieux protecteurs des marins, celui de gauche protège l’ouïe alors que celle de droite, avec une hache, prévient des maladies des yeux !
Ayako devant repartir pour 16 h, nous passons 1 heure à déguster un chocolat froid dans un café. Je rentre à pied à l'hôtel et me perds en route, vers le port !
7 juin
Rdv avec Ayako vers midi, j'ai donc la matinée pour moi : je décide de repartir au temple Shofuji y refaire les photos que je n'ai pu faire, et discuter avec le Jushoku si je le trouve. Le gardien à l'entrée me reconnaît et ne me fais pas payer un droit d'entrée cette fois-ci. Je croise le jushoku qui est très occupé à nettoyer le jardin, car il a plu la veille dans la nuit. Il est un peu rustre et m'avoue que seul, l'entretient de ce jardin lui demain beaucoup ! La taïwanaise qui s'occupe de l'échoppe du temple, est contente de me revoir et nous parlons un peu des diverses divintées du temple. Elle me dit que l'abbé n'aime pas les photos ; tant pis j'en ai déjà fait beaucoup ! Je ne demande donc pas à l'abbé de poser avec moi lol . Lui et le gardien sont avec le souffleur portatif afin de ramasser les feuilles mortes, mais les feuilles mouillées sont difficiles à faire bouger. « Nure-uchiba »/feuilles-mouillées est le nom que donne les épouses japonaises à leur mari, lorsqu'elles sont en colère !
Je retrouve Ayako à midi et conformément à mon souhait d'aller au Onsen du Unzen, nous prenons la direction du volcan avec sa voiture. En chemin, nous déjeunons dans un resto japonais (taishoku ryori) ! Nous arrivons en début d'après-midi au Onsen : une bruine commence à se aire sentir, et le sommet du Unzen où s'y trouvent les thermes dans les nuages ! Une atmosphère de Shugen... Une fois le bain pris, Ayako me fait visiter la vallée de l'enfer, là d'où provient l'eau des sources chaudes. Nous faisons quelques photos, et nous rentrons sur Nagasaki, car à 18h30, Ayako souhaite me présenter 2 amies Rumiko et Sayuri avec qui nous devons diner ! Beaucoup de voitures rentrent sur Nagasaki et nous arrivons néanmoins à l'heure. Rumiko et Sayuri ont soit disant étudiées le français, mais c'est loin, et la soirée se poursuit en japonais.
8 juin
Je prends le train pour Hakata/Fukuoka, mais j'arrive trop tard le samedi à la gare d'Hiko san et pas moyen de trouver un hébergement dans l'auberge ou l'hotel du coin. Je dois descendre à ville de Soeda et opter pour un buissness-hotel à Gotomachi durant 2 nuitées, car je compte bien retourner à Hiko san le dimanche !
9 juin
les horaires de train sont trop tard si je veux aller jusqu'au fond de la montagne et pas de bus le dimanche ! Je me résous à prendre un taxi qui m'améne pour 7000 yens au pieds de l'escalier monte au sanctuaire. A 8 h, je suis face au hondo et je donne mes rouleaux à faire signer. Je me présente et dis que je serai de retour vers 12h/12h30. Je file au sommet. Le chemin est propre, mais il monte raide très raide, par des escaliers en pierre ! Parfois il faut se servir de chaînes pour franchir des passages délicats. J'arrive au sommet sans avoir fait de longue pause, e ayant toujours une vitesse de marche égale ! En haut, le sanctuaire est fermé : je fais Sanpai devant ma KIFUDA que j'ai sorti et que je donnerai au prêtre en bas ! Je reste au sommet le temps de fermer les mon hakama en dessous des genoux afin de ne pas me prendre les pieds dans les pans. La descente est difficile pour les hanches et les genoux mais je mets 2 heures et demi comme pour la montée et suis de retour à 13 heures ! En haut après le dernier portique, j'ai pu voir des « oyama-renge » des lotus-de-montgne, une varié sauvages et protégée de camélias blancs ! Beaucoup de monde gravit cette montagne ! Le temps était couvert au départ et tout le parcourt se fait dans les nuages, mais il ne pleut pas. Le sentier est hyper glissant ! A mon arrivée, un pro-photographe est là à m'attendre ! Il m'explique qu'il est là pour le sanctuaire et réalise toutes les photos officielles ! Je lui réponds que je suis d'accord pour le copyright et qu'il a aucun problème pour le sanctuaire à utiliser ces photos comme il le souhaite. La seance photo faite, la personne du temple qui m'a rempli mes shuin-sho et kakejiku. Je me repose quelques instants, bois mes 2 litres d'eau d'un seul trait car je n'avais pas emporté d'eau afin de ne pas me charger ! Les photos seront en ligne le soir sur le site officiel du sanctuaire ! Je repars à pied, descendant les escaliers et me rends à 1 heure de marche à l'auberge Sayunage qui fait aussi Onsen. Ils me disent que dans 1 heure il y a un bus qui va jusqu'à la gare de Hiko, t que de là il aura des navettes de bus/taxi qui redescendent jusqu'à kla gare de Soeda. Je me repose à l'auberge et ne pense même pas à prendre un bain pour 500 yens. Il y a 8 kms jusqu'à la gare, et heureusement que je n'ai pas à marcher sur l'asphalte, car je n'aurai pas pu avoir les navettes à temps.. Je rentre vers les 18 heures et prends un bon bain bien mérité ! Demain je file à Oita et Kunisaki
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10 mai
Je reprends le train et avec un changement Kokura je me retrouve dans un express pour Oita en moins de 2 heures ! J'arrive vers les 11 heures à la gare et là je me précipite au centre d'information du tourisme de la ville : 3 femmes super sympa me donne toutes les infos que je souhaite et je me rends à mon hôtel à 2 pas de la gare ! C'es plus pratique si j'ai à bouger. L’après midi je décide de me rendre en bus au sanctuaire de Nada-Hachiman, près de l'aéroport d'Oita qui est au bout de la pénisule de Knisaki pour proier des bouddhas secret conservés ds un sanctuaire shinto. Personne à mon arrivée, le sanctuaire est fermé, mais je sais que les bouddhas sont derrière ! Après les prières, je remarque que le sable est fin & blanc, que des aiguilles de pin forment un tapis agréable pour la marche. Je fais qques photos du portique sur les rochers qui émergent ; je ne traine pas afin de prendre le dernier bus pour la ville la plus proche d'une gare de train JR (ville de Kitsuki), et je rentre vers les 19 h à l’hôtel.
11 juin
A 9h30 je prends un bus qui n’emmène à Kunisaki faire le tour des temples et sanctuaires les plus importants de Kunisaki jusqu'à 17h30 ! Nous sommes que 4 personnes : le chauffeur, la guide, un homme de la préfecture de Mie (temple d'Ise) qui est venu spécialement faire ce tour , et moi ! J'ai la chance d'apprendre un tas de choses sur l'histoire des temples de cette région et suis très surpris que les traditions anciennes continuent de survire ici, comme par exemple la vénération des kami et des bouddhas de la même façon !
Je voulais faire Makido, Fukuji, Futagoji & Kumano Magaiibutsu, et nous allons nous y rendre, avec en plus le premier arret au sanctuaire d'Usa Hachiman jingu !
C'est un sanctuaire construit par Wake-no-Fujiwara qui comportait un temple bouddhiste auparavant : le Mirokuji. Il ne reste plus qu'une plaque commémorative de l'emplacement qui se trouve à l'entrée, après le pont impérial. J'apprends la différence entre JINGU & JINJA : jingu sont des sanctuaires où se rendent les empereurs alors que jinja sont ceux où sont censés se rendre le commun des mortels. Je sais qu'il existe une hiérarchie dans les kami, ce qui fait encore une différence entre « jingu » et jinja » !Comme à l'accoutumé, je donne mes rouleaux à signer au début de ma visite et les récupérerai en sortant. Je vais faire sanpai/salutations et dire les manra. Tout le staff du sanctuaire est fort surpris qu'un yamabushi gyoja francais vienne ici. Je touche ensuite l'arbre sacré « Kusu » en formulant le souhait que j'ai le plus à cœur pour le moment. La légende précise bien de faire tous les souhaits que l'on veut, sauf celui de devenir Empereur, car ce souhait là fut fait, mais ne fût pas réaliser par le fondateur du sanctuaire. C'est le point de départ du pèlerinage de la presqu'ile de Kunisaki!Bien évidemment, il est lié à Jimmu Tenno ! Son portique est particulier : les bords de chaque côté rebiquent vers le ciel. Apres le second portique, sur le sol, il y a 2 pierres triangulaire : les couples qui viennent ici demandent ici, aux kami, que personne ne vienne se mettre entre eux deux et briser leur union : « jama shinai ishi » ! Une fois les prières achevées, la guide m’emmène voir le pont construit exprès pour la venue des empereurs. C'est un pont couvert d'un toit en chaûme, un très vieil édifice !
Le second du parcours est le temple bouddhiste Fukiji qui est au centre de la péninsule à 1 heure de bus. Nous arrivons vers 11 heures ! Après la visite, c'est là que nous déjeunerons soit d'un plat de soba ou de dango... La visite commence : c'est un temple très particulier qui fut préservé de la destruction car laissé à l'abandon. Il y a meme 50 ans, les enfants venaient jouer dans ce temple qui conserve des trous fait par les mômes ds les poutres du parquet. On a redécouvert ce temple avec comme divintés principales Amida Sanzon qui datent de l’époque Heian ! C'est le plus ancien bâtiment de Kunisaki encore sur pied ! 2 fresques y sont peintes : celle ds le dos du Bouddha central représente le paradis et celle qui est derrière, à l'abri des regards car il fallait un passe-droit pour la voir, représente les enfers. Tout autour de la charpente du plafond est peint un poème ancien ; mais on ne distingue pas bien les contours ! Bien sur pas le droit de faire des photos, mais comme je ne remarque aucune caméra je fais quand même 2 clichés ! Une fois mes dévotions dites, je sors du bâtiment, pour reprendre mes rouleaux de parchemins . L'abbé a oublié le rouleau de carton sur lequel on enroule les parchemins : heureusement que j ai senti quelque chose, et que j ai regardé dans le fourreau ! Ensuite, je me rends au pieds des marches où pour la modique somme de 30 euros, la patronne nous confectionne un déjeuné de soba avec miso-shiru délicieux! Les gardiens de ce temple sont les Nyo, mais en pierre cette fois-ci ! La pierre est un matériel plus employé que le bois pour les Dharmapada qui ne sont pas abrités sous un toit dans le Kunisaki !
Sur le chemin du temple Makido, la guide fait stopper le bus pour que l'on admire des sculptures dans roche, protégées par un auvent : Bisamonten à droite, suivi de Fudo et ses 2 acolytes, puis Tamonten et Jizo bosatsu ! On ne sai à quand remontent ces sculptures dans la falaise, comme pour le Kumano Maigaiibutsu ! Je remarque que Kyushu suit la tradition de la vallée chinoise de Longmen avec tous ces bouddhas sculptés dans la falaise...
J'arrive au Makido, et j'apprends que les statues furent sauvés d'un incendie il y a très longemps par les gens du village. Ce temple fut remercié pour l'empereur pour avoir déclenché par 2 typhons (kamikaze) lors des tentatives d'invasion de la flotte mongol ! Bien que n'étant pas un « Monzeki » /temple impérial il arbore fièrement de chaque coté de l'autel des chrysanthème à 16 pétales. Il n'y a pas d'abbé dans ce temple, et ceux sont 2 femmes qui signent les registres de passage, vendent les billets pour aller voir, ou prier, les 3 magnifiques statues sauvées des flammes, qui ont été mises à l'abri dans un bâtiment adjacent anti-feu ! Ces statues sont gigantesques : à droite trône un Fudo Myô debout, à, gauche un Tamonten assis sur un buffle et au centre la triade d'Amida bouddha ! Je fais une brève vidéo souvenir de quelques ssecondes seulement, et ressors après avoir récité les mantra appropriés ! Apres le bus file à quelques kms de là pour s'arrêter, durant 60 minutes, aux sculptures bouddhiques du Kumano-Magaiibutsu ! Il va falloir grimper un peu. C'est le point où les yamabushi du Kunisaki, tous les 10 ans lors de leur pèlerinage, font le rite de l'oblation du feu de menu bois (saito dai goma). C'est un lieu qui fait songer à l'mine, en sous bois, avec une lumière particilere. J'entrevois les marches en pierre et me demande si cela ne va pas être comme à Hiko san... mais les statues sont toutes proches, à quelques dizaines de mètres, dans une clairière à gauche. Je monte ensuite saluer les gongen de Kuman sanzan. Il y a un Fudo assis et un Dainbichi sur la droite qui ressemble fortement a Birushana bouddha. Ca faisait plusieures années que je voulais venir prier à ces endroits ! C'est fait, je redscends et m'aperçois que pour monter et descendre des sculptures, il nous a fallu 60 minutes. Après avoir récupéré mes rouleaux, je monte dans le car qui se dirige à 45 minutes de là, au temple Futagoji. C'est le temple Tendai Sanmon-ha (lié à l'Enryakuji du Mt Hiei) qui gère à present le pèlerinage et de ce fait fut promu au premier rang des temples de la péninsule..
Son entrée, avec sa porte comportant une caorde sacrée tressée (shimenawa) est caractéristique de Kunisaki. De plus, 2 Nyo en pierre, recouvert de mousse verte accueillent visiteurs et pèlerins : c'est la photo classique à faire à Kunisaki et je ne résiste pas à demander à la guide de me prendre en train de souffler dans la conque. Une fois les cartes de visite échangées avec l'abbé en second (fuku-jushoku), j'apprends que le pèlerinage ayant eu lieu il y a 2 ans, la prochaine cession doit se décider prochainement lors d'une réunion. J'espère que je pourrai participer qau prochain pèlerinage, dans 8 ans ! L’édifice principal abrite un somptueux Fudo debout, normal pour un temple affilié au Fudoji du Mt Hiei ! Le moine me montre des photos du pèlerinage d'il y a 2 ans et je remarque que des senninchi-gyoja y participent. J'enlève les chika-tabi et vais réciter mantra & sutra face à l'autel. Il est temps de repartir sur Beppu et Oita. Nous lâcherons la 4ème personne à la gare de Beppu ; quant à moi je descends à la gare de Oita, non sans avoir remercié vivement ma guide et le chauffeur du bus qui ont passé cette journée averc nous. J'arrive a l'hotel, et j'en profite pour laver toutes mes affaires blanches, car j'ai transpiré comme un buffle a vec ce beau temps ! Il paraît que c'est la saison des pluies ; il pleut au nord vers Tokyo , mais pas ds le Kyushu , et les paysans ont besoin d'eau pour les rizières! Tant mieux pour moi car je peux faire beaucoup de photos ; c'est pas pareil lorsqu'il pleut ! Il faut que je revienne à Kunisaki et Beppu faire le tour des onsen ! Les gens sont très accueillants et chaleureux ! C'est la première fois que je remarque ca au Japon. Le chauffeur qui connaiossait les 3 femmes qui a la gare de Oita rensignent les touristes (Kanko anai) me dit de saluer Miki san de sa part, ce que je m'empresse de faire avant de rentrer.
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12 juin
A 9h30 je suis dans le bus pour les sources thermales du Yufuin, derrière la ville de Beppu. Miki san par tél »éphone m'a reservé une chambre au Ryokan Iyotomi, à 5 minutes à pieds de la gare. A la la gare, je me rends au centre d'informations touristique afin de connaître les horaires de départ por Itsukushima demain, et me renseigne sur la ville de Yufuin. Je remaque qu là encore, il y a beaucoup de chinois qui visitent et déambule dans l'artère principal.Une fois mes bagages déposés à l'auberge, je demande au patron s'il connait un resto sympa, hors des touristes et oil m'indique le SATO qui se révèle exquis, tant par le menu que la ballade le long de la petite rivière qui m'y ammène.
Apres avoir mangé un cannelet au macha, dans une boutique du centre ville, je rejoins le Ryokan afin de pouvoir profiter des 5 onsen qu'il propose. C'est un ryokan traditionnel, mais moderne-cosi ! Le boss est le Président des Ryokan de Yufuin ! Par la suite, il me dira, voyant ma conque, qu'il fait aussi du Taiko (Wa-daiko) et se produit dans différentes places autour du Japon ! La journée se déroule bien ; les chevilles dégonflent ! Le diner est vraiment délicieux avec une quinzaine de plats différents qui sont apportés les uns à la suite des autres.
Ce ryokan est un copin de verdure à quelques minutes de la gare de trains à pied !
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Départ de bonne heure, par le train local, puis express jusqu'à la vile de Kokura, puis le Shinkansen jusqu'à Hiroshima. Ensuite ce sera un train local durant 30 minutes jusqu'à la baie de Miyajima et le ferry pour l'ile sacrée de Itsukushima avec son grand portique rouge dans l'eau. Heureusement que j'ai pu réserver hier soir, via internet, dans un hôtel de l'ile (au Kinsuikan).
Le train rapide Shinkansen me permet d'arriver rapidement en début d'après-midi ! Je dépose mes affaires à la conciergerie, etr en attendant 15 heures pour le checkin, je m'en vais au sanctuaire shinto et voir le Toori. Déjà j'avais remarqué que ds le train m'ammenant à la baie, il y avait beaucoup d'étrangers à peau blanche, mais là je découvre un lieu magique mais avec des gens comme au Mt St Michel. Le gardien me fait payer mon entrée, 300 yens, alors qu'à Kyoto c'est la gratuité pour les religieux... Me prennent ils pour l'un de ces nombreux touristes chinois qui se déguisent en japonais pour veir faire une photo ? Comme au sanctuaire de Usa Hachiman jingu, je m'en vais d'abord demander u n ticket pour les sceaux ! Là je me fais remettre en place par un membre du sanctuaire qui signe les livret ! Il me demande d'attendre qu'il ait fini de remplir, qu'il n'y a pas de numéros et que ca me fera 500 yens chaque, donc 1000 yends en tous, alors que partout les sceaux sont à 300 yens. Il me sermonne en me disant que l'on doit prier avant de venir remplir son carnet !!! Comme je le payais, il me fait remarque de lui dire « merci » en japonais ! C'est vrai que si je paye, je ne remercie pas verbalement, mais uniquement avec un signe e la tête ! Mais, ensuite je le vois esquisser un « sourire-de-biais vis à vis du jeune qui fait le même travail ! Il me fait penser au fils du supérieur du Shogoin qui ne m'aime guère ! J'éclate et me permets de lui dire que je ne suis pas « déguisé » ; que je fais le « pèlerinage des 9 monts sacrés du Japon ! Mais comme il ne comprend pas, que je vois que c'est un inculte, cette fois je le remercie, et m'en vais dire les sutra et mantra face à la divinité. Bien sur, ils écoutent, et je vois à leurs regards qu'ils comprennent qu'ils ont fait une « sale boullette ».
Je me promets de revenir le lendemain dès 6h30 pour enfoncer le clou une seconde fois ! A l'entrée où je fais part de l'incident à un autre membre , il m'apprend qu'il y divers types d'individus, et que le fait de porter un uniforme religieux ne fait pas de vous un saint, mais déplore que son collègue m'ait catalogué dans le tiroir des « étrangers bizarres », mais surtout qu'il se soit permis de me reprendre, de me réprimander même. La conversation se poursuivant, il m'apprend que le bas du portique sera caché à partir du 17 juin, et que je suis chanceux d'être venu avant.
Je rejoins l’hôtel en me frayant un chemin ds la foule, mais je me fais souvent arrêté par des touristes chinois qui n'ont aucune gêne pour prendre des clichés !
Je me change, et profite du onsen de l’hôtel !
Avant de diner, je vais faire des photos au coucher du soleil :
Le personnel de l’hôtel m'apprend qu'il y a un éclairage jusqu'à 11 heures du soir !
Je vais dîner dans un izakaya derrière l’hôtel, et là je tombe sur une équipe faite en partie de personnel non-japonais dont in français d'origine asiatique que j'avais pris pour un japonais , mais qui n'est là que depuis 6 mois ! Je déguste des asperges, des petites sardines grillées au sel et des tempura délicieux !
Il est temps d'aller faire des photos de nuit, et de les envoyer sur FB !
Je me couche avec le portique en face de moi ; je l’aperçois de la fenêtre de ma chambre : moments magiques !
14 juin
je me réveille de bonne heure car dès 6h30 je veux revenir au sanctuaire enfoncer mon clou ! Je leurs ammène un A-sakyo de l'ascète Jitsukage ! Je le présente au gardien en lui expliquant. Il le prend en me promettant de le mettre là où il doit être ! Cette fois ci je ne payes pas l'entrée et vais réciter sutra & mantra. En sortant je souffle de la conque en face du Toori rouge et je constate que les sons tournent car caisse de résonance dans cette petite baie de l'ile. Je file au temple bouddhiste Daishoin, car je sais que lors de la construction du sanctuaire c'est un temple qui gérait tout l'ensemble à l'époque Hiean ! Le temple n'ouvre qu'à 8 heures, mais je n'ai pas le temps d'attendre et lève les barrières pour franchir l'entrée. Personne ne bouge, mais des bougies sont allumées déjà : je fais ce que j'ai à faire dans le hall des 1000 Fudo et la chapelle de Kobo Daishi ! Lorsque c'est fini, je dépose, kifuda, tablette votive, A-sakyo avec mes cartes de visites! Lorsque je rejoins la porte d'entrée, le responsable religieux en second sort dehors vêtu du samué, vêtement de travail. Nous nous saluons et je lui dis que j'ai laissé des sakyo et calligraphie, tablette votive au pied de Fudo myo. Il m’arrête et me propose d'aller voir ensemble ! Il ouvre les feuilles, et me dit que c'est excellent ! Il me demande le pourquoi de ce pèriple ; je lui réponds, Je lui demande pourquoi certains panneaux sont en français. Il me dit que les français sont nombreux à venir jusqu'ici. Je le laisse, avec ses moinillons, à la préparation de la marche dans le feu qui devrait avoir lieu dimanche (sous la pluie). Je grimpe jusqu'au sommet du Mt Misen, mais redescends par le téléphérique, car je suis en retard pour déjeuner ! J'arrive à l’hôtel à 8 heures ; je file dans la salle des repas pour un petit déjeuner copieux. Je prends congé, et saute dans le ferry pour le retour sur Hiroshima. En passant devant le dôme de la bombe atomique, je ne peux m’empêcher de réciter le mantra de la Grande Lumière. Je prends un bus à 11h30 pour Izumo. Et durant les 3 heures de bus, défile un paysage de montagnes sous la pluie ! Ca fera un mois que je suis au Japon !Trés vite j'ai perdu la notion du temps. Les jours défilent les uns à la suite des autres ! Je demeure dans un présent éternel !
J'arrive à Izumo, à la gare des bus, et comme à mon habitude, je me rends au centre d'informations qui me propose une liste d’hôtels pas très loin à pieds. Au premier le « Dormy-Inn » comme je n'ai pas prévenu de mon arrivée, je me fais poliment mais ferment refouler ! Je reviens donc au centre d'infos touristiques, et leurs dis que je souhaite qu'ils téléphonent avant pour voir s'il y a de la place. En qquelques minutes, ils trouve un hôtej qui veut bien de moi durant 3 nuitées car je ne veux plus bouger durant le week-end : c'est trop infernal de trouver un hébergement pour une seule personne. Je partirai pour la ville de Matsué et Yonaga, lundi matin !
Dimanche ce sera repos et écriture du blog !
Comme nous sommes vendredi, qu'il pleut et qu'il est déjà 4 heures, le sanctuaire à 10 kms de là va bientôt fermer : je décide donc de m-y rendre le lendemain.
Ce qui est bien dans cet hôtel, c'est qu'il a un coin laundy, et que je vais pouvoir faire des lessives !
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15 juin
je me lève en forme !
Notant qu'il pleut je m'habille en conséquence, et prends bien soin de ne rien oublier : rosaire, collier magatama, livret et parchemins pour les sceaux !
A 8 heures je suis dans le bus pour aller au sanctuaire d'Izumo en espérant que de bonne heure, sous la pluie, il y aura pas trop de touristes !
C'est le sactuaire dédié à Suzano-no-Mikoto, un dieu capricieux !
Les bâtiments sont somptueux, Chaque édifice a son policier qui veille ! Je donne mes livrets à signer et là un membre du personnel m'explique pourquoi des sanctuaires du sud du Japon ont décidé il y a 3 ans de ne plus permettre de souffler dans la conque : « Il y a 3 ans, un yamabushi laïque, fit le tour des sanctuaires shinto pour venir s’entraîner à la conque durant des heures.. ! » Me dit il ! Je comprends donc pour quoi, à cause de cet imbécile, à présent, il ne nous est plus permis de souffler, mais il m'indique un coin à l'écart avec un plan d'eau et des fleurs en me disant quue le kami-sama à l'oreille fine et qu'il saura app^récier... Je fais mes dévotions et prends congé. Dans l'allée qui me ramène vers la sortie, je vois un panneau présentant le Musée préfectoral de la province de Shinane : je m'y rends ! Et là je passerai 3 heures exquises dans la poterie style Yayoi, les tsurugi, des momonofu... Des magatama en pierres semi-précieuse datées entre 3 à 4 mille ans avant JC, avant l'âge du fer ! Les artsans de l'époque utilisaient des aiguilles en pierres pour les percées. Certaines sont si petites, qu'une loupe les fait grossir. J'apprends un tas de choses. Si vous passez à Izumo, mieux que de perdre votre temps à flaner ds la rue commerçante bondée de touristes, ne manquez pas le musée !
Je regagne l’hôtel, fourbu, mais avec la tête pleine de choses nouvellement apprises !
La pluie n'a pas arrêter de tomber, j'ai néanmoins pu déjeuner d'un plat de soba/sarrasin délicieux. Je ne rentre pas à l'hôtel sans être passé auparavant dans une boutique spécialisée dans les magatama, et je découvre les bracelets et collier faits pour la famille impériale : prix à partir de 250.000 yens ! Je discute et réussi à avoir l'adresse de l'artisan polisseur/tailleur de pierre qui demeure à la ville de Matsue, à quelques kilomètres ! Ils ne sont plus que 4 sur l'ensemble du territoire Il travaille toutes les pierres, mais surtout les pierres noires d'Izumo qui continuent d’être extraites du Mt Kansenzan (montagne de la fleur de l'ermite), proche d'Izumo. J'irai le voir lundi en passant par Matsué !